Eoliennes les chutes de pression menacent des chauves souris
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Eoliennes les chutes de pression menacent des chauves souris
Chaque année, un nombre important de chauves-souris migratoires sont tuées par certains aérogénérateurs dans des parcs éoliens du sud de la province canadienne de l’Alberta. Un mystère, puisque «comme les chauves-souris peuvent détecter les obstacles par écho-location, elles rentrent rarement en collision avec des structures humaines», explique Erin Baerwald, chercheur à l’université canadienne de Calgary.
Une étude (1) réalisée par son équipe et publiée mardi 26 août dans la revue Current Biology apporte des éléments d’explication. Celle-ci montre que 90% des chauves-souris examinées sont mortes des suites d’hémorragie interne. En cause, un barotraumatisme, ou lésion provoquée par la chute soudaine de la pression de l’air, qui survient lorsque le mammifère se rapproche des pales de l’éolienne. Ce phénomène est indétectable pour les chauves-souris, plus sensibles à ces dépressions subites que les oiseaux.
Une sensibilité due à des systèmes respiratoires différents. Les poumons des chauves-souris, à l’instar des autres mammifères, sont comparables à des ballons qui peuvent se dilater fortement en cas de chute de la pression extérieure. Le système respiratoire des oiseaux, lui, est plus rigide.
L’étude estime que ces pertes à un endroit donné pourraient avoir un impact important sur des écosystèmes distants de plusieurs kilomètres. Les chauves-souris migratoires mangent quotidiennement des milliers d’insectes, notamment nuisibles pour l’agriculture.
Source jdle
Une étude (1) réalisée par son équipe et publiée mardi 26 août dans la revue Current Biology apporte des éléments d’explication. Celle-ci montre que 90% des chauves-souris examinées sont mortes des suites d’hémorragie interne. En cause, un barotraumatisme, ou lésion provoquée par la chute soudaine de la pression de l’air, qui survient lorsque le mammifère se rapproche des pales de l’éolienne. Ce phénomène est indétectable pour les chauves-souris, plus sensibles à ces dépressions subites que les oiseaux.
Une sensibilité due à des systèmes respiratoires différents. Les poumons des chauves-souris, à l’instar des autres mammifères, sont comparables à des ballons qui peuvent se dilater fortement en cas de chute de la pression extérieure. Le système respiratoire des oiseaux, lui, est plus rigide.
L’étude estime que ces pertes à un endroit donné pourraient avoir un impact important sur des écosystèmes distants de plusieurs kilomètres. Les chauves-souris migratoires mangent quotidiennement des milliers d’insectes, notamment nuisibles pour l’agriculture.
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