Des seuils d’exposition au plomb trop élevés
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Des seuils d’exposition au plomb trop élevés
L’Institut européen des syndicats de travailleurs (Etui) juge les limites européennes d’exposition professionnelles au plomb «inadmissibles» au regard des effets sur la santé, en deçà de ces seuils, démontrés par de nombreuses études.
Dans un communiqué du 2 juin, l’Etui relaye un article de synthèse de l'université de Californie publié en mars dernier (1). Celui-ci indique que les travailleurs exposés au plomb présentent des risques accrus d'hypertension, de problèmes rénaux et cérébraux, de cancer et des problèmes de fertilité. Les secteurs industriels (production de batteries, radiateurs, peinture, verre, etc.), des mines et de la construction sont particulièrement concernés.
Or ces effets peuvent être observés avec une exposition conforme à la législation américaine qui autorise une plombémie de 50 ou 60 microgrammes par 100 millilitres de sang. De fait, depuis 30 ans, de multiples études ont démontré que le plomb induisait des problèmes de santé (hypertension, maladies rénales) à des niveaux inférieurs à 20 μg/100 ml et un risque accru de décès cardiovasculaire à des taux de 10 μg/100 ml et plus.
Dans l’Union européenne, les valeurs-limites pour les travailleurs s’élèvent à 70 μg/100 ml. «Cette limite est inadmissible aujourd'hui, alors que les données médicales démontrent de graves risques pour la santé à des niveaux nettement inférieurs», souligne l’Etui dans son communiqué. «Il est plus que temps que les valeurs-limites d'exposition professionnelle soient revues», ajoute-t-il.
En France, la valeur-limite est fixée à 40 µg/100 ml pour les hommes et à 30 pour les femmes, mais une surveillance médicale particulière est assurée en cas de taux supérieurs respectivement à 30 et 20 µg/100 ml.
(1) «Indecent exposure: lead puts workers and families at risk», Holly Brown-Williams et al. Perspectives, vol. 4, n°1 (mars 2009)
source jdle
Dans un communiqué du 2 juin, l’Etui relaye un article de synthèse de l'université de Californie publié en mars dernier (1). Celui-ci indique que les travailleurs exposés au plomb présentent des risques accrus d'hypertension, de problèmes rénaux et cérébraux, de cancer et des problèmes de fertilité. Les secteurs industriels (production de batteries, radiateurs, peinture, verre, etc.), des mines et de la construction sont particulièrement concernés.
Or ces effets peuvent être observés avec une exposition conforme à la législation américaine qui autorise une plombémie de 50 ou 60 microgrammes par 100 millilitres de sang. De fait, depuis 30 ans, de multiples études ont démontré que le plomb induisait des problèmes de santé (hypertension, maladies rénales) à des niveaux inférieurs à 20 μg/100 ml et un risque accru de décès cardiovasculaire à des taux de 10 μg/100 ml et plus.
Dans l’Union européenne, les valeurs-limites pour les travailleurs s’élèvent à 70 μg/100 ml. «Cette limite est inadmissible aujourd'hui, alors que les données médicales démontrent de graves risques pour la santé à des niveaux nettement inférieurs», souligne l’Etui dans son communiqué. «Il est plus que temps que les valeurs-limites d'exposition professionnelle soient revues», ajoute-t-il.
En France, la valeur-limite est fixée à 40 µg/100 ml pour les hommes et à 30 pour les femmes, mais une surveillance médicale particulière est assurée en cas de taux supérieurs respectivement à 30 et 20 µg/100 ml.
(1) «Indecent exposure: lead puts workers and families at risk», Holly Brown-Williams et al. Perspectives, vol. 4, n°1 (mars 2009)
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