La souffrance des salariés de la distribution alimentaire
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La souffrance des salariés de la distribution alimentaire
60% des salariés de la distribution alimentaire ont mal au dos et 30% souffrent de douleurs aux poignets et aux épaules: ce sont les résultats d'une enquête coordonnée par le Centre interservices de santé et de médecine du travail (Cisme) à la demande du patronat et des syndicats, et menée par 350 médecins du travail auprès de 5.000 salariés (managers de rayon, employés commerciaux, caissières, ouvriers de fabrication). En cause: une inadaptation des postes de travail, le port de charges lourdes, la profondeur des étals, l'aspect répétitif des tâches (90% des salariés disent effectuer des gestes répétitifs).
Les salariés de la distribution alimentaire sont plus jeunes que la moyenne nationale des travailleurs et hormis dans les hypermarchés, sont majoritairement des femmes (62%). En outre, 4 salariés sur 10 déclarent dépasser des horaires normaux (plus de la moitié dans les enseignes discount). L'immense majorité des salariés fait l'objet d'une pression temporelle: 80% disent devoir se hâter dans leur travail. Plus le magasin est petit, plus les salariés sont amenés à travailler à temps partiel et, dans 23% des cas, celui-ci est subi, c'est-à-dire que les salariés préféreraient travailler plus.
«La pénibilité physique est importante dans le secteur, avec des grosses contraintes physiques entraînant des troubles musculo-squelettiques (TMS) déclarés pour 85% des salariés», a résumé un médecin du Cisme. Le ministre français chargé de l'emploi, Gérard Larcher, a souligné de son côté une «envolée des TMS, dont le nombre déclaré a été multiplié par 6 en 10 ans, contre un facteur 3 dans le régime général.»
Source jdle
Les salariés de la distribution alimentaire sont plus jeunes que la moyenne nationale des travailleurs et hormis dans les hypermarchés, sont majoritairement des femmes (62%). En outre, 4 salariés sur 10 déclarent dépasser des horaires normaux (plus de la moitié dans les enseignes discount). L'immense majorité des salariés fait l'objet d'une pression temporelle: 80% disent devoir se hâter dans leur travail. Plus le magasin est petit, plus les salariés sont amenés à travailler à temps partiel et, dans 23% des cas, celui-ci est subi, c'est-à-dire que les salariés préféreraient travailler plus.
«La pénibilité physique est importante dans le secteur, avec des grosses contraintes physiques entraînant des troubles musculo-squelettiques (TMS) déclarés pour 85% des salariés», a résumé un médecin du Cisme. Le ministre français chargé de l'emploi, Gérard Larcher, a souligné de son côté une «envolée des TMS, dont le nombre déclaré a été multiplié par 6 en 10 ans, contre un facteur 3 dans le régime général.»
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