Des rejets industriels irritent des salariés et riverains
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Des rejets industriels irritent des salariés et riverains
Il y aurait une composante environnementale et une composante psychologique collective dans l’apparition de symptômes chez des personnes travaillant près d’une société de transit et de stockage de déchets industriels, de prétraitement d’eaux hydrocarburées et de lavage de camions citernes. Ce sont les conclusions d’une étude (1) menée par l’Institut de veille sanitaire (InVS) dans une zone d’aménagement concerté (Zac) de l’Essonne. Entre juillet 2005 et juin 2007, des salariés de trois entreprises riveraines de la société Mignon et fils (SMF), en activité depuis 2004, se sont plaints d’irritations cutanées ou des muqueuses, de troubles digestifs ou encore de maux de tête. Des riverains ont déclaré des symptômes similaires.
La cellule interrégionale d’épidémiologie (Cire) Ile-de-France a été chargée d’évaluer la nature des troubles, ainsi que l’origine des rejets incriminés. D’après les enquêtes, les odeurs ciblées seraient liées à des rejets atmosphériques et des rejets dans le réseau des eaux usées. La Cire estime que jusqu’en juin 2007, l’absence de confinement des équipements et de traitement des émissions gazeuses au niveau de la SMF ont donné lieu à des rejets «sporadiques» malodorants dont les concentrations ont pu parfois déclencher des irritations, et les rejets dans le réseau d’eaux usées étaient susceptibles de générer des nuisances olfactives. Mais l’une des conclusions est que «la durée et les niveaux d’exposition des salariés et des habitants riverains ne font pas craindre la survenue de problèmes de santé à long terme».
(1) Epidémie de syndromes irritatifs dans des entreprises de la zone d'activité d'Ormosy (Essonne)
Source jdle
Le rapport INVS
La cellule interrégionale d’épidémiologie (Cire) Ile-de-France a été chargée d’évaluer la nature des troubles, ainsi que l’origine des rejets incriminés. D’après les enquêtes, les odeurs ciblées seraient liées à des rejets atmosphériques et des rejets dans le réseau des eaux usées. La Cire estime que jusqu’en juin 2007, l’absence de confinement des équipements et de traitement des émissions gazeuses au niveau de la SMF ont donné lieu à des rejets «sporadiques» malodorants dont les concentrations ont pu parfois déclencher des irritations, et les rejets dans le réseau d’eaux usées étaient susceptibles de générer des nuisances olfactives. Mais l’une des conclusions est que «la durée et les niveaux d’exposition des salariés et des habitants riverains ne font pas craindre la survenue de problèmes de santé à long terme».
(1) Epidémie de syndromes irritatifs dans des entreprises de la zone d'activité d'Ormosy (Essonne)
Source jdle
Le rapport INVS
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